Stratégie d'insertion

 
 

La Stratégie d'insertion ou le modèle Trèfle Chanceux
L'insertion professionnelle comprend chez l'individu, à la fois des problématiques d'éducation, de compétences et de gestion de carrière et aussi certains aspects de la psychologie des profondeurs. Le danger est d'« oublier » que l'individu est en interaction avec son environnement.
L'individu à la recherche d'un emploi est confronté à un problème totalement lié à la théorie de la complexité. Le modèle Trèfle Chanceux de Jacques Limoges apporte le complément nécessaire pour tenir compte de l'ensemble des éléments et de leurs interactions.
Voici très brièvement, celles-ci étant connues, les bases du modèle. À la recherche d'un emploi, la dimension « environnement », c'est-à-dire l'individu dans son contexte, est à considérer en premier lieu. Ensuite, la connaissance que l'on a de soi face au travail. Puis la connaissance que l'on a des lieux spécifiques d'insertion, comme les lieux de démarches, de travail, de constitution de réseaux... Et finalement, les méthodes utilisées pour obtenir l'emploi visé, c'est-à-dire les moyens mis en ?uvre pour entrer en contact et convaincre, et de nouveau l'environnement et ainsi de suite de manière de plus en plus précise vers l'emploi.
Le modèle consiste à dire que l'utilisation simultanée des dimensions est nécessaire pour une insertion réussie. Mais il précise aussi la nécessité de tenir compte des interactions entre chacune des dimensions. Par exemple, si l'on favorise la dimension environnement face à celle de la connaissance de soi, cela conduit à se sentir écrasé par celui-ci. Par ailleurs, en accordant plus d'importance aux méthodes qu'aux lieux d'insertion, on donne des informations intéressantes à des personnes non intéressées ou non pertinentes.

Hiérarchisation des actions à entreprendre
Chaque facteur a été étudié en corrélation avec le module d'intervention prétendant fournir la réponse. La vérification s'est faite dans les deux sens : est-ce que le facteur identifie bien un fait signifiant? Est-ce que la réponse apporte véritablement une solution au résultat du facteur? Et, si oui, n'y a-t-il pas d'effets pervers? Si cette solution apportait effectivement les résultats attendus, nous pouvions considérer à la fois le facteur et le module de réponse comme étant significatifs. La question était de savoir s'il y avait corrélation, pour une population donnée, entre les scores aux facteurs, les actions produites par le conseiller et le résultat obtenu en matière d'insertion professionnelle. Bien entendu, nous avons le plus appris lorsque les résultats n'étaient pas significatifs.